28 février 2017 | arnaud Parfois derrière le rêve de l’expatriation se cache de grandes difficultés. C’est ce qu’on appelle le « blues de l’expatrié». Qu’est-ce que le « blues de l’expatrié » ? C’est un concept connu qui décrit un mal être fréquemment ressenti par les expatriés. Cet état se caractérise par de nombreuses souffrances vécues par les personnes expatriées face aux chamboulements de leur nouvelle vie : isolement, sentiment de solitude, de vide, d’impuissance, peur de l’échec, tristesse, dévalorisation, etc. La perte de repères et la barrière de la langue peuvent être choquantes pour les personnes expatriées. Celles-ci souffrent alors d’un profond malaise qui peut se traduire par crises de panique, des troubles du sommeil, d’alimentation, des maux de ventre, de tête, de dos, etc. Le « blues de l’expatriation» est très fréquent chez les personnes expatriées. Cet état est parfois ressenti sur une période courte mais il peut aussi s’installer. Quelles difficultés dans l’expatriation ? L’éloignement avec la famille et son cercle d’amis est parfois perturbant. Les choix de vie et de renoncement face à la décision d’expatriation peuvent être questionnés, des doutes peuvent surgir. Etre mère est particulièrement difficile, le sentiment de solitude est très fort avec des enfants face auxquels « il faut faire bonne figure ». Le choc culturel peut être déstabilisant. Les difficultés de communication et la barrière de la langue peuvent être frustrant. Comment faire face à ces difficultés ? En amont, il est nécessaire se renseigner sur la culture du pays, sur le climat et sur les démarches à suivre. N’hésitez pas à contacter des personnes expatriées sur place. Cela vous permettra de créer des liens et de vous rassurer. Aussi, vous aurez des connaissances sur place qui pourront vous aiguiller en cas de difficulté. Bien sur, les conditions d’expatriation seront plus favorables si vous parlez la langue du pays. Il est nécessaire de se préparer à sa vie d’expatrié et d’avoir en tête que les choses ne vont pas toujours être faciles. Vous serez ainsi mieux armé dans les moments de tempêtes émotionnelles. Une fois installé, soyez compatissant envers vous-même ! Permettez-vous de ne pas être parfait et acceptez que votre vie ne soit pas exactement celle que vous aviez prévue. Surtout dans les moments de spleen, n’hésitez pas à partager vos émotions avec des personnes proches ou avec un professionnel. Quand l’expatriation est douloureuse, des questions se posent : rester ou partir ? Parler de vos doutes vous permettra d’éclaircir vos idées et de vivre votre aventure d’expatrié de manière libérée, vraie et intense plutôt que de nier vos problèmes et de vous isoler.